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Hanoï, rencontre avec la capitale

  • Photo du rédacteur: Brinzelle
    Brinzelle
  • 25 mars 2018
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 août 2020

Notre premier rencard avec le Vietnam, on a décidé de le passer en tête à tête avec Hanoï, la capitale et ses 7 millions d’habitants. Pas très intime comme premier rendez-vous mais cela ne nous a pas empêché de tomber sous le charme de cette grande dame !


Hanoï est un condensé vitaminé d’histoire et de modernité. Nous avons choisi de dormir chez l’habitant autant de fois que possible et c’est au Hanoi Sweet Home Family Homestay qu’on décide de poser les sacs à dos sans savoir que l’on y resterait plus longtemps que prévu… Notre petit nid douillet est situé à 15 min à pied de la vieille ville « Old Quarter » ce qui nous permet de nous éloigner de la majorité des touristes. Dès le lendemain, nous partons à l’assaut de la ville où nous resterons au final 5 jours (le temps de faire notre extension de visa).

Voici notre top 5 des choses que l’on a adorées à Hanoï :


1. Traverser les rues


On m’avait dit que le Vietnam était blindé de moto… mais là ! Waouh ! Traverser la route est un vrai challenge. Au début, tu fais gaffe. On regarde bien à gauche puis à droite. Ensuite, au bout de quelques jours, on y va "à la one again" ! On traverse la route et advienne que pourra. Les Vietnamiens sont de très bons pilotes ! Ah si si si ! Certains pourraient se dire « Mais attends, ils sont barges ! Le Code de la route, ils ne connaissent pas ! ». Moi je trouve qu’ils ont une capacité assez impressionnante à slalomer, éviter, contourner tout obstacle ! Bana lé pa ler ek ça ! Il faut le faire quand même. Et puis, une moto, c’est pratique. On se faufile partout. On y embarque toute la famille, des sacs de ciment ou des bonbonnes d’eau ! Ça passe ! Il faut aussi se dire que pour les Vietnamiens, la moto reste le choix le plus économique. La plupart des gens ne peuvent pas se payer une voiture, beaucoup trop onéreuse. Les motos oscillent entre vieux modèles et modèle dernier cris. On voit également beaucoup de petites mobylettes électriques principalement utilisées par les étudiants ou jeunes élèves (de ce que j'ai pu voir du moins hein ! #jejugepeut-êtretropvite).

Pour plus d'informations sur le sujet, vous pouvez lire cet article du Courrier International. La ville souhaiterait interdire les motos dans le centre-ville.... https://www.courrierinternational.com/article/vietnam-interdire-les-motos-hanoi-une-belle-illusion. Ce projet, bien que peut-être maladroit ou trop brutal, montre tout de même les signes d'une volonté politique de se tourner vers un développement plus durable. À vos alternatives !

Hanoï, "je te donne rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure, même scoot?!" (#c'estpourtoipatrick#chansondebof#jadore !#). L'avenir nous le dira bien...




2. Aller voir un spectacle de marionnettes d’eau


Mais les marionnettes, c’est pour les gosses ! Et bien nous, on est des sales gosses et on y va ! Il n’y a pas d’âge pour s’émerveiller et se laisser raconter des histoires. Au centre de la scène, nous voyons un petit plan d’eau surplombé d’un castelet représentant un temple. De part et d’autre du bassin, deux corps de musiciens traditionnels accompagnent les marionnettes. Le spectacle commence en musique. Ça promet ! Les marionnettes font leur entrée. La technique est vraiment bluffante. Les marionnettistes dissimulés derrière un rideau de bambou manipulent avec dextérité de longues tiges de bois au bout desquelles sont placés les pantins. Les différents actes de la pièce évoquent des scènes de la vie quotidienne rurale. La pêche, la mythologie, les animaux et les rituels nous transportent le temps d’un instant au plus près des paysages de rizière vietnamiens. À la fin du spectacle, les lumières se rallument pour laisser apparaître les artistes qui passent, le temps d’un instant, de l’ombre à la lumière.

Conseils : les artistes donnent des représentations au moins 5 fois par jour. Réservez votre billet car il y a foule. Une heure avant, tout est déjà soldé !




3. Visiter le musée de la femme

Notre virée culturelle continue avec le musée de la femme. Il est assez rare de trouver des établissements muséaux entièrement dédiés à la condition féminine. À quelques jours de la journée internationale des droits de la femme, on s’interroge sur la place que cette dernière occupe dans la société vietnamienne. On essaiera de trouver ces réponses dans les différentes salles de l’établissement. Le parcours de visite nous invite à faire connaissance avec la femme vietnamienne durant la Révolution. Les photographies et objets exposés rendent hommage aux héroïnes ayant participé à la Révolution. Les témoignages sonores ne manquent pas de souligner la bravoure et le courage de ces nombreuses femmes qui ont permis à leur pays de gagner du terrain vers l’autonomie.

À l’étage, une salle nous plonge dans un univers rural et évoque, à travers les différents textiles, bijoux et objets de la vie courante, les différents rites et traditions pratiqués par les tribus du nord du Vietnam. On y apprendra qu’une jeune portera un chignon bas pour signifier son célibat ou au contraire un chignon haut pour montrer que son cœur est déjà pris ! C’est sur une note plus spirituelle que l’on terminera cette virée en découvrant la place de la femme dans la religion. Nous aurons juste eu le temps de découvrir la mode féminine avant de nous faire gentiment chasser du musée.

Je ne suis pas sûre que le musée nous ait permis de répondre à toutes nos interrogations. Ceci dit, l’existence même d’un musée au cœur de la capitale témoigne de la place centrale que celle-ci occupe dans la société qu’elle soit femme, mère ou encore combattante !




4. Attendre le train en buvant un eggcoffee

Aaaaaahhhhhhhh ! Le eggcoffe ! Au début, tu te dis « Hum, honnêtement un café avec un œuf...euh...non merci ! ». Mais on est là pour goûter de nouvelles choses ! Et franchement, c’est super bon ! Le eggcoffe est une spécialité vietnamienne, vous en trouverez donc partout dans le pays. Mais à Hanoï, on a réussi à combiner ces deux plaisirs ! Boire un eggcoffee avant de voir passer le train dans les ruelles étroites de Hanoï.

Ce matin-là, on voulait juste boire un eggcoffee. On s'est donc rendu dans un petit café placé juste au bord des rails que nous avions découvert quelques jours auparavant lors de nos flâneries. Et là, trop stylé, on nous dit que le train passera dans 45 min. Parfait !

Le eggcoffee arrive, il est vraiment délicieux. Le principe est simple, un jaune d’oeuf est batu en neige puis est incorporé au café. Promis on ne sent quasiment pas le goût de l’oeuf ! Testez, je vous garantis, vous serez dépaysés !

Ah ! l’heure approche ! Le train va t-il vraiment venir ? Le gérant du café semble formel. Je lui demande à quoi se fie-t-il pour en être aussi sûr. Il me dit alors de prêter attention à une sonnerie (que l’on entend à peine) ainsi qu'aux lumières de la barrière (très loin) qui clignotent ! Ça y est, on le voit arriver ! Je me sens comme une gamine…. c’est vrai que c’est assez impressionnant de le voir passer aussi près des habitations, des portes et de soi ! Dès que le train est passé, les habitants reprennent leurs activités. La vie quotidienne se réinstalle sur les rails qui font à nouveau office de cuisine pour les familles et de terrain de jeu pour les enfants !





5. Aller courir autour du lac Hoan Kiem


En voyant ce lac, on s’est tout de suite dit avec Estelle que ça serait un bon endroit pour faire notre petit footing matinal. Dès le lendemain matin à 8h, on chausse les baskets et on s'y rend tranquillement. La ville est déjà en pleine effervescence. Il n’y a pas trop de monde à courir à cette heure-là et nous pouvons donc profiter du point de vue. On a lu quelque part qu’il y a même des cours de Tai-Chi certains matins. Pour notre part, on est tombés sur la zumba locale ! On a tapé l’incruste avec les mamies du coin et on s’est tapés des bonnes barres de rire.


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A PROPOS 

Je suis Aurélie alias Brinzelle et je viens de l’île de La Réunion. Blogueuse du dimanche, véritable adepte de la communication non-verbale et "cocktailophile". 

Après l’obtention d’un visa Permis Vacances Travail d'une durée de 2 ans, je me suis installée depuis septembre 2019 au Canada, à Montréal!

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